Portail entre l’Europe et l’Asie, Istanbul s’étend à perte de vue, offrant un paysage vallonné et foisonnant qui mêle parvis, marchés, terrasses, ruelles. Ce projet cherche à révéler un paysage urbain fragmenté, en travaillant la profondeur et la succession des plans. Plusieurs techniques d’impressions artisanales (linogravure, sérigraphie, risographie) sont mobilisées pour construire ces images par accumulation et superposition de formes architecturales. Cet ensemble est le résultat d’une résidence de recherche et création menée dans les locaux du Tache-Papier (print club dijonnais), en novembre 2022, soutenue par la Ville de Dijon dans le cadre du festival « Les Nuits d’Orient ».